LYON 3 - DÉVELOPPEMENT DURABLE

Retrouvez-nous à présent sur :

www.l3dd.org

    Pour faire simple, il avait été dit que le but de l'association serait de mettre en place des pratiques respectueuses du développement durable (DD) au sein de l'Université Jean Moulin Lyon III. C'est peu précis, vague et aléatoire.

    Il est nécessaire d'être plus clair, je vais tâcher de l'être.

    L'article 2 (définissant l'objet social de l'association) est rédigé comme tel: "Cette association a pour but : la mise en œuvre de pratiques et de mesures prenant en compte les impératifs du développement durable au sein de l'Université Jean Moulin Lyon III; de devenir un pôle important d'information, de recherche et de travail sur le développement durable et le réchauffement climatique; ainsi que de devenir une plate-forme de regroupement des différentes initiatives étudiantes en matière de développement durable."

    Trois axes majeurs sont mis en avant:

- La mise en place de pratiques respectueuses du développement durable, c'est la partie concrète et pratique du projet, qui consistera à essayer de mettre en place un certain nombre de mesures, telles que le tri sélectif, l'utilisation de papier recyclé, ou encore la mise en place d'une interface de covoiturage pour les étudiants.

- Ensuite, car les questions liées au réchauffement climatique et au développement durable sont complexes, multiformes, ardues, il est nécessaire que soit fait un travail de vulgarisation à ce sujet et d'information du grand public. Cela passera par la création de supports (papier (recyclé) et informatique) d'information, et surtout par l'organisation de conférences, de colloques et de débats sur ces deux thèmes primordiaux du XXIème siècle.

- Enfin, il s'agira de devenir une plate-forme de regroupement de toutes les initiatives étudiantes, ou universitaire de l'Université Jean Moulin Lyon III pour permettre à ce que ces thèmes soient entendus encore plus intensément au sein de notre université.

    Voici pour les buts recherchés par l'association. À présent, il devient nécessaire de se demander comment nous réussirons à mettre en œuvre cet ambitieux programme pour notre université.

    Le fonctionnement de l'association sera à son sommet des plus banal, c'est-à-dire dirigé par un bureau composé pour le moment d'un trésorier, d'une secrétaire et d'un président, aidé dans leur tâche par un conseil d'administration d'une douzaine de membres. Mais l'originalité de l'association réside principalement dans son organisation en groupe de travail. En effet, des groupes de travail seront rapidement constitués pour commencer le travail de réflexion et de mise en place des mesures. Chaque responsable de groupe sera membre du Conseil d'administration. Ces groupes regrouperont qui le voudra, que cette personne soit étudiant, professeur, administrateur ou chargé de TD (ATER).

    Le programme est ardu, long et sûrement complexe, mais les impératifs auxquels l'Humanité devra faire face, si elle continue sa longue route ignorante d'un Monde qui évolue dramatiquement, le seront encore plus.

Dans la mesure où nous sommes une association étudiante, il nous arrive deux fois par an d'être en partiels. Et en ce début de mois de janvier, nous y sommes en plein !

Cela explique le manque d'activité éditoriale de ces deux dernières semaines !

Bonne année 2008 à tous.

    En ce jour de réveillon et de fête, les questions relatives au développement durable ne doivent pas être oubliées, ou mises de côté l'espace d'une journée. Au contraire. En effet, l'acuité de ces questions doit être redoublée en ces jours où nous allons inexorablement plus consommer, plus gaspiller et plus débourser. C'est dans des jours comme les jours de Noël et les jours de fête que le développement durable devient une vraie "philosophie" de vie.
    Que ce soit par le choix des aliments filière locale ou non, biologique ou industrielle, équitable ou non. Ou encore que ce soient les cadeaux que l'on offrira, leur origine, Chine ou Europe, leur utilité, cadeau d'un jour ou d'une vie. Toutes ces questions, nous devons nous les poser en ces jours. Nous ne sommes pas les seuls à vivre sur cette Terre.

    Enfin, il ne faut pas oublier que pour certains d'entre nous, fêter Noël ne restera qu'un vain mot encore cette année. N'oublions pas que le troisième cercle du développement durable concerne les questions sociales. En effet, il faudra garder dans  un coin de la tête que la joie (et malheureusement aussi l'importante consommation) de ces jours ne sera pas offerte à tous, notamment aux sans-abris qui passeront Noël sur un trottoir, à de nombreux africains ou asiatiques du Sud-Est qui passeront Noël sans avoir accès à l'eau potable ou à une nourriture suffisante.


    Noël est une fête, que nous fêterons en famille, dans la joie et la bonne humeur. Cela ne doit pourtant pas nous empêcher de nous rappeler que le développement durable se vit et doit se vivre chaque jour.

Joyeux Noël à toutes et tous.

    À la suite de l'échec de la conférence de Bali sur le climat (voir note du 14/12), on ne pouvait qu'espérer que les États et organisations internationales présentes à Bali et souhaitant se battre contre le réchauffement climatique prennent leurs "responsabilités climatiques". Serait-ce ce qui se passe à l'échelle européenne, c'est ce que témoigne ces différents initiatives.

Réduire les émissions par la taxation, l'automobile en ligne de mire:

    L'Union Européenne, tant que ce soit la commission que le parlement a en ligne de mire les automobiles, qui sont rappelons-le responsables de 25% des émissions des CO2 dans les pays développés. Il s'agit incontestablement d'une attaque conjointe. En effet, de son côté, la commission (cf le site de la commission) souhaite taxer, les fabricants dont les automobiles auraient des émissions de CO2 supérieures à 120 g/km (contre 144g/ km actuellement pour les fabricants français et 160 g/km pour les manufacturiers d'outre-Rhin). Tandis que de son côté, le Parlement a voté un texte (ici, le communiqué de presse)visant  à instaurer une taxation qui serait non plus basée sur l'immatriculation mais qui à présent "prendrait en compte l’efficacité énergétique du véhicule et son niveau de pollution". Ces deux grandes nouvelles permettraient de nous rapprocher un peu plus de nos objectifs ratifiés au protocole de Kyoto et du facteur 4 (réduction par 4 des émissions de CO2 pour 2050).
Bien entendu, les lobbys automobiles et automobilistes se sont tous mis en branle pour protester contre ce droit inhérent à tout homme de détruire la planète au volant de sa voiture. On ne peut que regretter qu'une fois encore, le plaisir individuel (et égoïste) de conduire une "grosse voiture" puisse primer dans l'esprit de certaines personnes sur la nécessité de préserver la Terre pour les générations futures.


Des éoliennes pour devenir suffisants:

    Peu après l'échec de la conférence de Bali (sans que ces deux évènements ne soient liés) le premier ministre Gordon Brown a pris la décision d'installer des milliers d'éoliennes off-shore (20 000 vraisemblablement; off-shore = sur la mer) pour permettre au Royaume-Uni d'acquérir enfin son auto-suffisance énergétique. Il s'agit là-encore d'une importante nouvelle dans la mesure, où enfin un pays développé décide de prendre ses responsabilités vis-à-vis de la planète et de produire son énergie par des moyens renouvelables (vous pourrez trouver son discours sur l'environnement et le réchauffement climatique, ici).
La question qui reste tout de même en suspens est de savoir quand la France prendra également ses responsabilités dans le domaine énergétique et décidera (enfin) de renoncer à sa dépendance nucléaire et d'entrer dans un monde durable et renouvelable.


    À la lecture de ces nouvelles, on se rend compte que de prendre ses responsabilités climatiques, énergétiques et écologiques permet d'avancer en direction d'un Monde plus durable, et renouvelable. Les solutions pour un avenir préservé existent, il ne nous reste qu'à les prendre et à les appliquer.

Avis aux statisticiens, économistes, mathématiciens et autres passionnés de chiffre
et de développement durable.

    Selon la définition communément admise, le développement durable est la rencontre dans un même espace de pensée de l’économie, du social et bien entendu de l’environnemental. Les trois devant être  traités équitablement dans un esprit de durabilité. Le développement durable doit être perçu à chaque instant comme une constante autour de laquelle s'arc-boutent un ensemble de variables.

    Cependant, de nos jours, rien ne permet de quantifier le développement durable. Va-t-on vers un monde plus durable ? ou bien alors vers une fin inexorable ? Des indices tendent à nous faire croire que nous nous acheminons de plus en plus clairement vers la deuxième solution. Malheureusement, ces données sont éparses, vagues, vides de sens lorsque traitées indépendamment les unes des autres. Force est de constater, qu’un indice fiable du développement durable manque.

    De nos jours, pour quantifier la santé d’un État, on se borne à étudier la variation positive ou négative de son produit intérieur brut, on nomme cela la croissance dans l’espoir de faire croire que lorsque le PIB croît l’État et les concitoyens croissent avec. Place nette est faite au “tout-économique”, faisant durablement fi de l’environnement et du social... du développement durable.

    À quand un indice composite prenant enfin les trois cercles du développement durable en compte ? De l’augmentation du produit intérieur brut à la qualité de l’eau; du taux de scolarisation à l’espérance de vie. Un indicateur du développement humain prenant également en compte les atteintes à l’environnement, un vrai indicateur du développement durable.

    Un appel est donc aujourd’hui lancé, un appel pour le renouveau, pour l’espoir, pour l’avenir, pour un monde vraiment durable.

Vous pouvez télécharger le texte ici pour le diffuser autour de vous: Appel pour_une_nouvelle_économie.

Climat: le texte proposé à Bali jugé "scandaleux" par l'UE et les pays en développement.

A la lecture de cet article du Monde, nous ne pouvons être qu'exaspérés par la position de certains gouvernements (oui, car ce sont les gouvernements les coupables et non les populations) - et de certains lobbys trop puissants ?- du Monde, dont et principalement les USA, pour qui les expressions réchauffement climatique, ou développement durable ne semblent encore ne vouloir rien dire.

Bien triste sort que celui réservé à la Terre et aux générations futures...

La prochaine réunion de l'association se tiendra ce jeudi 6 décembre à 18h.
Le lieu de rendez-vous est le même que la fois précédente.

Au plaisir de vous voir très bientôt.

    Sans vouloir rédiger un manifeste du développement durable étudiant, il est nécessaire d'expliquer les raisons qui poussent des étudiants de tout horizon, de toute fac, de toute école à s'engager pour cette cause. Le développement durable est une cause d'avenir, une cause qui remet en cause nos modes de vie actuels pour rendre ceux-ci plus durables, plus respectueux des autres, de l'environnement, et simplement de l'avenir. Le développement durable n'est pas seulement une cause qui concerne quelques personnes qui oeuvrent tous les jours pour la défense de l'environnement, cette cause concerne tout le monde, dans chacun de ses choix quotidiens.

    Après la lecture de ces quelques phrases, est-il encore nécessaire d'expliquer pourquoi des étudiants s'engagent pour le développement durable. Cause d'avenir, nous décideurs de demain, citoyens d'un Monde qui évolue avons à prendre parti pour cette nouvelle valeur qui doit transcender tous les clivages existants.

    Peut-on encore en 2007 penser que le développement durable n'est pas une nécessité urgente ? Oui, on le peut, on a bien cru à une époque que la Terre était plate ! Des étudiants de plus en plus nombreux (comme ceux membres du REFEDD) ont décidé que l'avenir de la Terre, des générations futures ne pouvait plus appartenir seulement aux décideurs d'aujourd'hui pour qui avenir signifie les 10 prochaines années.
    Selon un rapport récent du WWF, avant que le changement climatique ne devienne réellement irréversible, il ne nous reste que 7 ou 8 ans. En effet, à partir des années 2015, l'impact des crises et catastrophes climatiques deviendra tel que l'on sera seulement dans le remède palliatif alors que l'on aurait pu en prenant dès maintenant de justes et bonnes mesures être dans le traitement préventif.

    J'entends déjà poindre au loin les procès en catastrophisme. Est-ce du catastrophisme que de dire que la Terre se réchauffe ? Que nous sommes les arbres à l'origine du fruit climatique ? Que nous avons exploité sans nous soucier la Terre et ses ressources en nous berçant de la douce illusion que tout y était infini ? Catastrophisme ou réalisme ? Mais là où le propos fait preuve d'un optimisme assez extraordinaire, c'est dans le fait que nous pouvons encore appliquer un traitement préventif. Oui, on le peut encore.


    C'est aux générations de demain, aux étudiants, au lycéens, aux collégiens d'aujourd'hui de prendre leurs responsabilités pour éviter que le Monde laissé par les générations précédentes ne soit qu'une trop vaste zone de désespoir où 120 millions de réfugiés climatiques errent sur les routes, où des millions de personnes meurent de faim ou soif, où les ressources hydriques s'épuisent en tout point du globe.

    La responsabilité nous appartient.

N'attendons plus, agissons.
Rejoignez-nous.

Pour permettre l'accueil des nouveaux venus au sein de l'association, nous avons décidé de faire une petite présentation récapitulant les buts, le fonctionnement et tout ce qu'il est indispensable de savoir avant de s'engager dans l'association.
Vous pouvez dès à présent le télécharger en cliquant ici: kit de bienvenue.

Quoi qu'il en soit, soyez les bienvenus,
nous sommes très heureux de vous compter parmi nous !